La décision d’arrêter un traitement antidépresseur ne doit pas être pas prise de façon irréfléchie. Elle peut affecter la santé du patient, raison pour laquelle il faut toujours demander l’avis du spécialiste qui a prescrit le traitement, avant d’envisager un sevrage. À noter que l’arrêt de ce genre de traitement doit être effectué de manière progressive et non brutalement, sinon il risque de provoquer des problèmes plus ou moins graves comme les vertiges, les insomnies, le retour à l’état dépressif antérieur, etc.
Savoir quand arrêter son traitement antidépresseur
S’il s’agit d’un traitement antidépresseur à long terme, la procédure est un peu longue en ce qui concerne l’arrêt. En effet, le médecin doit s’assurer que le patient ne présente plus les symptômes avant d’autoriser l’arrêt du traitement. S’il s’agit d’un simple traitement antidépresseur anxiolytique, il faut également s’assurer que les symptômes ont complètement disparu avant d’envisager un arrêt. Il est tout de même important de noter que même si les symptômes sont encore présents, mais que la prise d’antidépresseur entraine des effets indésirables plus au moins graves chez le patient, il est primordial d’envisager l’arrêt du traitement.
Procéder lentement sans jamais se précipiter
Le traitement antidépresseur peut s’assimiler à une prise de drogue. Pour arrêter, il faut commencer par diminuer les doses. Pour réussir son sevrage, il faut procéder lentement en réduisant petit à petit la dose prescrite. Au début, l’on peut donc parfaitement diminuer jusqu’à 10 % la quantité à administrer. Pour réussir l’arrêt de traitement, il s’avère crucial de se faire accompagner et soutenir par un médecin. Celui-ci saura selon votre état, définir la quantité d’antidépresseur à réduire chaque jour si vous voulez stopper le traitement.
